Jour 20 : L’Est de Nusa Penida

Jour 20 : L’Est de Nusa Penida

Nous voilà au 20ème jour de notre aventure, prêts pour une nouvelle découverte spectaculaire : Diamond Beach. Après avoir réservé à nouveau notre chauffeur de taxi, nous nous mettons en route vers l’est de Nusa Penida, un coin réputé pour ses plages époustouflantes. Le trajet de 24 km depuis notre hôtel longe principalement les côtes, offrant des vues imprenables sur l’océan. Puis, la route s’élève doucement, traversant les hauteurs de l’île, et après 1h10 de trajet, nous atteignons enfin le parking de Diamond Beach.

Diamond Beach

Diamond Beach est un véritable joyau de Nusa Penida, une carte postale vivante. 

Dès les premiers pas, nous sommes frappés par la vue panoramique depuis le sommet des falaises. Le contraste entre la falaise calcaire blanche, l’eau turquoise cristalline, et le sable blanc éclatant est tout simplement magnifique. En contrebas, la plage se dévoile, encadrée de palmiers et de formations rocheuses dramatiques qui émergent de la mer.

L’accès à la plage se fait par un escalier taillé à même la falaise, un chemin vertigineux mais sécurisé par des cordes, qui ajoute un côté aventure à la descente. Plus nous descendons, plus nous sommes émerveillés par la beauté du lieu. Une fois les pieds dans le sable, l’impression d’isolement et de tranquillité est totale. Les vagues viennent s’écraser doucement sur le rivage, et le soleil joue sur l’eau, créant une palette de bleus infinie.

Les formations rocheuses, sculptées par le temps, donnent à cette plage une allure mystique, presque irréelle. C’est un endroit parfait pour se détendre, admirer la nature, et pour les plus téméraires, se baigner dans cette eau à couper le souffle. Diamond Beach porte bien son nom, un véritable bijou naturel.

Nous entamons la descente vers la plage, un sentier sinueux et escarpé taillé dans la falaise, offrant une vue imprenable à chaque virage. L’adrénaline monte un peu, mais la sécurité des cordes le long du chemin nous rassure, le bas sera un peu plus sport mais accessible. En bas, Diamond Beach dévoile toute sa splendeur : un sable blanc éclatant s’étend à perte de vue, bordé par des eaux turquoise profondes qui attirent l’œil.

Mais la réputation des eaux ici est bien connue. Les rouleaux puissants et les courants imposants rendent la baignade risquée, dissuadant la plupart des visiteurs d’entrer dans l’eau. Nous décidons de rester prudents et d’admirer la force de la mer depuis le bord. La marée est haute à cette heure, et les vagues viennent lécher les pieds des falaises avec une intensité fascinante tout en masquant la plage.

Encore perchés sur la dernière marche au bas de l’escalier, nous sommes soudain éclaboussés par une vague qui s’écrase bruyamment contre les rochers. Ce petit moment surprenant nous fait rire, et nous prenons le temps de savourer la puissance brute de la nature, tout en restant à bonne distance de l’eau.

Atuh Beach

Après avoir quitté Diamond Beach, nous remontons doucement la corniche, savourant une dernière fois la vue panoramique sur cette merveille naturelle. De l’autre côté, nous entamons la descente vers Atuh Beach. Les marches sont nombreuses, mais l’effort en vaut la peine. La plage d’Atuh se dévoile peu à peu, offrant un cadre tout aussi spectaculaire, mais avec un peu plus de place pour s’allonger sur le sable doré.

Ici, le décor est tout aussi paradisiaque, mais l’atmosphère se fait plus calme et relaxante. Une large étendue de sable fin s’étend devant nous, et nous trouvons rapidement refuge sous un parasol avec des transats, parfaits pour échapper au soleil qui atteint son zénith. Le calme du lieu contraste avec la puissance des vagues de Diamond Beach, bien que la prudence soit toujours de mise ici aussi.

Les courants peuvent être trompeurs, mais l’eau limpide et rafraîchissante reste une tentation irrésistible.

L’anse, encadrée par des falaises imposantes, crée une sensation de cocon naturel, et c’est un pur plaisir de se laisser porter par les rouleaux. Le contraste entre l’eau turquoise et le sable doré renforce ce côté « carte postale », tout en étant plus accessible pour s’amuser dans les vagues.

Sous notre parasol, nous avons de nouveau un invité inattendu, un chien local qui s’installe paisiblement à nos côtés. Cela nous rappelle l’expérience que nous avions déjà vécue sur Java, au Bromo, lorsque nous avions été accompagnés par un autre compagnon canin durant notre randonnée. Mais cette fois-ci, ce n’est pas l’aventure qui attire notre nouvel ami, c’est le farniente à l’ombre. Tranquille, il se pose, cherchant visiblement un coin de fraîcheur pour échapper à la chaleur écrasante du soleil, tout en partageant discrètement ce moment de calme avec nous. C’est amusant comme ces petites rencontres inattendues font écho à nos souvenirs d’un bout à l’autre de notre voyage.

Nous profitons du calme et de la tranquillité pour prendre notre repas sur la plage, un moment parfait pour décompresser après près de 20 jours d’aventures intenses. Assis face à la mer, bercés par le doux bruit des vagues et à l’ombre de notre parasol, nous savourons ce temps de repos bien mérité.

Teletubbies Hill

Après ce bain de soleil et ces instants de détente sur la plage, il est temps pour nous de reprendre la route. Nous remontons les marches et retrouvons notre chauffeur qui nous attend patiemment. Direction les hauteurs de Nusa Penida, cette fois-ci pour découvrir un autre aspect de l’île : les collines de Teletubbies Hill.

Le chemin du retour serpente à travers des paysages contrastés, montant progressivement vers ces fameuses collines. Surnommées ainsi pour leur ressemblance avec les collines de la célèbre émission pour enfants, Teletubbies Hill offre un panorama unique. Les douces ondulations verdoyantes des collines, parsemées de végétation basse, créent une atmosphère presque irréelle. De là-haut, la vue est spectaculaire : on peut admirer la beauté naturelle de l’île, loin des plages et des côtes touristiques, plongés dans un univers de calme et de sérénité.

Un des grands atouts de Teletubbies Hill est sans aucun doute la vue panoramique qu’il offre sur les alentours. En grimpant légèrement sur les collines, on peut admirer des paysages à couper le souffle, avec l’océan scintillant au loin et des vallées verdoyantes à perte de vue. Utiliser le drone ici pour capturer des images aériennes de ce paysage unique est une excellente idée, car cela permet de montrer à quel point cette région est majestueuse.

Après avoir profité de la magie de Teletubbies Hill, nous reprenons la route. À la base, je voulais explorer Tembeling Beach and Forest, un coin qui semble des plus originaux. Cependant, notre chauffeur nous avertit que, bien que cette destination soit magnifique, l’accès y est difficile et le trajet pourrait s’avérer long.

Dans la préparation d’un voyage l’enthousiasme de vouloir tout voir peut nous mener à des journées longues et parfois il faut adapter. C’est une leçon que beaucoup d’entre nous apprennent en voyage : parfois, il vaut mieux savourer les moments vécus plutôt que de courir après une liste d’endroits à visiter. Nusa Penida a tant à offrir que le fait de choisir ce qui nous attire le plus peut se révéler bien plus gratifiant. Pour nous la plongée marquera notre passage mais pour ceux qui sont davantage attirés par la terre ferme, je vous encourage à garder Tembeling Beach and Forest à l’esprit pour une future aventure.

Nous voilà de retour à notre hôtel, un peu plus tôt que prévu, mais cela nous offre une occasion parfaite pour profiter pleinement de ce cadre idyllique. Le Mambo Beach Hotel ne cesse de nous émerveiller avec son atmosphère paisible et ses petits plaisirs.

Après avoir déposé nos affaires, direction la terrasse et la piscine qui jouxte notre bungalow. Un petit goûter, ou plutôt un second repas dans l’eau. Savourant ce moment de calme, qui nous permet de recharger les batteries, la douceur de l’après-midi s’installe, et nous nous laissons porter par la tranquillité du lieu.

Une fois bien reposés, nous décidons de partir pour une balade sur la plage. Le sable sous nos pieds, nous prenons plaisir à ramasser des coquillages et des fragments de coraux, témoins de la richesse marine de l’île. Le lieu se prête parfaitement à une exploration lente et contemplative.

L’occasion est trop belle pour ne pas immortaliser ces moments. Je sors le drone pour capturer des vues aériennes de la plage, avec ses couleurs vibrantes et sa beauté naturelle. La lumière dorée du coucher de soleil commence à se profiler à l’horizon, teintant le ciel et l’eau d’un reflet somptueux.

 

 

 

Nono, quant à elle, se laisse séduire par une balançoire les pieds dans l’eau, parfaite pour un moment « insta-worthy ». Elle s’installe et se balance doucement, enveloppée par les couleurs changeantes du crépuscule. C’est un moment magique, où tout semble parfaitement aligné : la mer, le soleil, et cette douceur qui règne autour de nous.

Le spectacle ne serait pas complet sans le coucher de soleil, qui se pare d’un dégradé de couleurs magnifiques. Les reflets dans l’eau créent une atmosphère presque irréelle, où chaque seconde est précieuse. Le jour tire sa révérence, laissant place à une soirée qui s’annonce tout aussi relaxante. Nous nous sentons privilégiés de vivre un tel instant, si simple et pourtant si parfait.

 

 

 

À 19h, nous avons rendez-vous avec notre chauffeur de taxi, devenu un véritable compagnon de route au fil de nos discussions ces derniers jours. Il nous a parlé d’une activité qui attise notre curiosité : la pêche aux poulpes dans les coraux, juste en face de notre hôtel, le Mambo Beach.

Ce soir, c’est une expérience locale et traditionnelle qui nous attend. Nous nous équipons de lampes torches et de chaussures d’eau, nécessaires pour nous aventurer dans les coraux sans risquer de nous blesser, et notre compagnons nous emmène découvrir tout aussi enthousiaste que nous, cette pêche nocturne.

Nous descendons sur la plage, guidés par le faisceau de nos lampes. La mer est calme, et à marée basse, les coraux se découvrent sous un ciel étoilé. L’atmosphère est à la fois mystérieuse et paisible. Notre chauffeur nous montre comment scruter les trous dans les rochers et les zones d’eau peu profonde, où les poulpes aiment se cacher. Nous avançons prudemment, éclairant chaque creux à la recherche du moindre signe de mouvement.

Cette pêche aux poulpes est bien plus qu’une simple activité. Elle fait partie de la culture locale, transmise de génération en génération.

Ce soir nous n’aurons pas la réussite mais d’avoir participé à un véritable art de vivre ici, loin des circuits touristiques habituels, nous en sommes honorés, un moment de partage unique.

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