Jour 6 : Welcome to Java

Jour 6 : Welcome to Java

Réveil aux aurores aujourd’hui. À 5h, notre taxi nous attend au pied de l’impressionnant Marina Bay Sands. La fatigue est bien présente après ces jours intenses, mais la perspective de découvrir un nouvel horizon en Indonésie nous donne l’énergie de boucler nos sacs et de partir.

On reprend la direction l’aéroport Changi, l’un des plus grands et des plus modernes du monde. Même après avoir parcouru plusieurs terminaux à notre arrivée, on n’a pas tout vu ! Avec son architecture grandiose et ses multiples attractions, Changi ressemble plus à un immense centre de loisirs qu’à un simple aéroport. Ce matin, on a un peu de marge pour nous orienter, enregistrer nos bagages, et peut-être retrouver un semblant de repos avant de monter à bord.

Après un enregistrement finalement très rapide, nous tentons de grappiller quelques heures de sommeil. Le plan : se poser sur des sièges le long d’un couloir et espérer que Morphée vienne nous récupérer. Mais… ça ne se passera pas comme prévu !

Alors que nous nous laissions bercer par les murmures de l’aéroport, un bruit soudain capte notre attention : une alarme incendie retentit. Pas de panique, mais l’agitation est palpable autour de nous. Un périmètre de sécurité est vite installé à la porte d’embarquement voisine. On observe l’effervescence avec une pointe de curiosité – et d’excitation, il faut bien l’avouer. Ce n’est pas tous les jours qu’on assiste à une telle scène à l’aéroport ! Heureusement, plus de peur que de mal, mais voilà de quoi nous occuper un moment avant l’embarquement.

Notre vol pour Yogyakarta décolle à 8h20. Direction maintenant l’île de Java, où une nouvelle étape excitante de notre voyage nous attend.

L'indonésie - Java

En survolant l’Indonésie, on est rapidement frappé par la beauté spectaculaire des paysages. Vue d’avion, de nombreux volcans se dressent majestueusement au-dessus des nuages, leurs sommets parfois enveloppés de fumée, rappelant l’activité volcanique constante de l’archipel.

L’île de Java, notamment, abrite plusieurs volcans actifs et emblématiques comme le Mont Merapi, visible depuis Yogyakarta, ainsi que le Mont Bromo avec son cratère imposant. Ces cônes volcaniques se détachent des vastes plaines et forêts tropicales, offrant une perspective à couper le souffle et une vue fascinante sur les puissantes forces naturelles qui façonnent ces îles.

L’Indonésie, un archipel fascinant composé de plus de 17 000 îles, est un pays aux paysages diversifiés et à la riche culture. C’est le plus grand archipel au monde, avec des forêts tropicales denses, des volcans actifs, des plages paradisiaques, et des rizières en terrasse emblématiques.

Culturiellement, l’Indonésie reflète un mélange unique de traditions hindoues, bouddhistes, islamiques et animistes. Chaque île possède sa propre identité et ses coutumes, créant une mosaïque de cultures et de langues. Java, où se trouve Yogyakarta, est le centre historique et spirituel du pays, avec des sites emblématiques comme les temples de Borobudur et Prambanan, témoins de son passé glorieux.

Yogyakarta

Le vol s’est déroulé sans encombre, et nous voilà de retour sur la terre ferme, prêts à découvrir une nouvelle facette de l’Asie du Sud-Est. À peine débarqués, nous passons les formalités administratives. Petite astuce : n’hésitez pas à faire votre Visa en ligne à l’avance, cela vous évitera la longue attente au guichet à l’arrivée.

Alors que nous approchons de l’immigration, il est 10h, et un moment tout à fait inattendu se produit. L’ambiance change soudainement, et un silence respectueux s’installe. Les agents d’immigration se lèvent derrière leurs guichets, arrêtent leur travail, et l’hymne national indonésien commence à résonner dans tout le hall, porté par leurs voix et les haut-parleurs.

Nous nous retrouvons dans un moment solennel et puissant, en plein cœur des célébrations du mois anniversaire de l’indépendance de l’Indonésie. Ce moment de recueillement, ancré dans la culture locale, nous rappelle que nous venons d’arriver dans un pays fier de son histoire et de son identité. Une entrée en matière singulière et marquante.

Nous voilà dans le hall d’arrivée, direction un distributeur pour récupérer nos premiers billets indonésiens. Ici, la majorité des paiements se fait en cash, donc il nous faut de la monnaie locale : la roupie indonésienne. Et devinez quoi ? Nous allons devenir millionnaires ! Avec un taux de change où 1 million de roupies vaut un peu moins de 60 €, on se retrouve rapidement avec des sommes impressionnantes entre les mains.

Cependant, une petite mésaventure s’est invitée dans notre voyage. Quelques jours avant notre départ, un problème avec l’une de nos cartes bancaires a été détecté.  Ce qui signifie qu’aujourd’hui, nous devons maximiser nos retraits pour avoir assez de liquide pour le reste de notre séjour en Indonésie avant de faire opposition. Un petit imprévu, mais rien de dramatique, juste un challenge supplémentaire pour notre aventure !

Avec nos 14 millions de roupies en coupures de 100 000 IDR, nous sommes prêts à partir ! Il ne nous reste plus qu’à trouver un taxi, et ici, ça ne manque pas. En Indonésie, la négociation est une vraie coutume. Si vous ne négociez pas, le chauffeur lancera lui-même la discussion pour ajuster le tarif, un aspect que nous avons rapidement apprécié.

Ce qui frappe tout de suite, c’est la gentillesse et la bienveillance des Indonésiens, même lors de la négociation. Il n’y a aucune agressivité ni insistance désagréable. Le ton est léger, presque amusant, et vous vous sentez toujours respecté. Après quelques échanges cordiaux, nous avons trouvé un accord et voilà, direction le centre de Yogyakarta, à 40 km de là. Plus d’une heure de route nous attend, mais nous sommes déjà impatients de découvrir cette ville pleine de promesses.

Après 1h20 de route, nous avons découvert un univers totalement différent de ce que nous connaissons en Europe. La conduite en Indonésie est un véritable spectacle. D’abord, on roule à gauche, ce qui est déjà un petit ajustement pour nos repères. Mais ce qui frappe le plus, c’est la liberté de la circulation. Ici, les dépassements semblent non réglementés, tout est fluide et improvisé.

Et que dire des scooters ? Ils sont partout, transportant 2, 3, voire parfois 4 personnes à la fois, sans que cela ne paraisse étrange ! On y voit des familles entières, des enfants assis entre leurs parents, parfois même des passagers avec des objets encombrants. C’est une véritable jungle routière, où chacun semble avoir ses propres règles, mais avec une fluidité étonnante. Il va falloir apprivoiser cette nouvelle dynamique si nous voulons circuler sereinement dans ce monde si éloigné de notre urbanisme européen.

Palais Keraton

Nous arrivons enfin au Palais Keraton, le cœur historique et culturel de Yogyakarta. Ce palais, toujours en activité, est la résidence du Sultan et le centre spirituel de la ville. Dès notre arrivée, l’atmosphère change : le tumulte de la ville fait place à un lieu empreint de sérénité et de tradition.

Le Keraton est un véritable joyau architectural, mélangeant des influences javanaises et coloniales. Ses bâtiments, ornés de détails délicats, sont entourés de jardins paisibles, de pavillons ouverts, et de petites cours intérieures. En flânant à travers le palais, on découvre des espaces dédiés à la musique traditionnelle, à la danse et à l’artisanat local, où des artistes continuent de pratiquer des arts anciens.

L’endroit respire la tradition, et il est facile de se laisser transporter dans l’histoire de la royauté javanaise, un monde où le sultan joue encore un rôle symbolique important dans la culture et la vie quotidienne de Yogyakarta. C’est une première immersion fascinante dans l’âme de cette ville royale.

En explorant le Palais Keraton, nous avons eu la chance d’assister à quelque chose de vraiment spécial : la restauration des œuvres d’art du palais. Les artisans, concentrés et minutieux, s’appliquent à redonner vie aux pièces historiques, réparant des statues, des peintures et des objets qui portent l’empreinte des siècles passés. C’est un travail de précision qui montre l’importance de la préservation du patrimoine culturel ici à Yogyakarta..

 

Dans une autre aile du palais, nous avons été témoins d’une leçon de danse traditionnelle pour de jeunes Indonésiens. Dans un pavillon ouvert, les enfants, habillés de costumes colorés, répétaient les mouvements gracieux et symboliques sous l’œil attentif de leur professeur. Chaque geste semblait raconter une histoire, avec une élégance et une précision fascinantes. La danse traditionnelle javanaise, si raffinée et empreinte de spiritualité, fait partie intégrante de l’éducation culturelle ici, et voir ces jeunes s’immerger dans cet art ancestral nous a profondément touchés.

J’oubliais, avant notre visite du Palais Keraton, nous avons pris un délicieux repas dans un petit warung, un stand de restauration de rue situé juste en face de l’entrée (pour les locaux ) du palais. Ce warung, tenu par une vieille dame, nous a offert un premier véritable festin javanais. Avec une cuisine simple et authentique, elle nous a préparé des plats locaux qui ont éveillé nos papilles.

Nous avons eu la chance d’être guidés par son neveu, qui parlait un très bon français. Il nous a gentiment expliqué les différents ingrédients des plats. Riz parfumé, légumes épicés, viandes tendres et sauce sambal pimentée : chaque bouchée était une explosion de saveurs. Ce repas copieux nous a rassasiés pour seulement 50 000 IDR, soit environ 3€ pour nous trois.

Notre guide improvisé, aussi chaleureux que passionné, nous a ensuite accompagnés dans une rue adjacente au palais où nous avons découvert une école de Batik, un art ancestral indonésien. Là, nous avons pu observer les artisans à l’œuvre, appliquant soigneusement des motifs complexes à l’aide de cire chaude et de teintures naturelles sur du tissu. Le batik, inscrit au patrimoine culturel immatériel de l’humanité, est une tradition profondément ancrée dans la culture javanaise, et voir ce processus méticuleux nous a permis de mieux comprendre la beauté et la patience derrière cette forme d’art unique.

Ce début de journée nous a plongés dans l’authenticité javanaise, entre gastronomie de rue et immersion culturelle.

Taman Sari

Après notre visite du Keraton, nous avons continué notre exploration en nous dirigeant vers le Taman Sari, aussi appelé le Palais des Eaux, situé à seulement quelques pas. Ce lieu magique, autrefois une retraite pour la royauté javanaise, est un mélange fascinant de bains royaux, de pavillons et de jardins enchanteurs.

Construit au 18ème siècle, le Taman Sari servait de lieu de détente pour le sultan et sa famille, avec des bassins d’eau claire, des passages souterrains et des tours d’observation. Autrefois, ces bassins étaient remplis d’eau parfumée où la cour royale venait se baigner, créant un véritable havre de paix au milieu de l’agitation de la ville.

Les vestiges de ce palais témoignent d’une époque révolue, où la beauté et la sérénité régnaient en maîtres. En flânant entre les murs et les arches du Taman Sari, on s’imagine aisément la vie royale d’antan, dans ce lieu à la fois mystérieux et majestueux, où l’architecture mêle harmonieusement influences javanaises et portugaises.

Je vous laisse imaginer ce cadre enchanteur à travers ces images… Le Taman Sari est un véritable joyau caché de Yogyakarta, à découvrir absolument !

Kampoeng Cyber

Depuis notre arrivée, nous avons remarqué cette abondance de drapeaux rouges et blancs. On nous expliquera que cette période spéciale marque la célébration de l’indépendance de l’Indonésie, fêtée chaque année le 17 août. C’est un moment de grande fierté nationale, et les habitants décorent souvent leurs maisons, leurs rues et leurs quartiers pour commémorer cet événement historique. Même si ces drapeaux sont parfois visibles à d’autres moments de l’année, ils sont particulièrement nombreux en août.

En sortant par l’arrière du Taman Sari, nous nous sommes aventurés dans les ruelles étroites du quartier Kampoeng Cyber, un endroit fascinant où la vie locale et l’art urbain se rencontrent. Entre les petites maisons traditionnelles, le street art coloré recouvre les murs, créant une atmosphère vivante et créative. Mais ce qui attire immédiatement l’attention, c’est l’omniprésence des drapeaux indonésiens flottant fièrement partout dans le quartier.

L’Indonésie a obtenu son indépendance le 17 août 1945, après des siècles de domination coloniale néerlandaise. Ce jour-là, Sukarno, le premier président du pays, et Mohammad Hatta, le premier vice-président, ont proclamé l’indépendance de la nation. Bien que les années qui ont suivi aient été marquées par un conflit avec les Pays-Bas, l’Indonésie a finalement affirmé sa souveraineté et est devenue une république indépendante. Cette date est aujourd’hui célébrée avec des parades, des festivités, et un véritable esprit de solidarité nationale.

En nous promenant à travers Kampoeng Cyber, entourés de ces symboles de l’unité et de l’indépendance indonésienne, nous avons ressenti cette fierté et cet amour pour la nation qui imprègnent chaque recoin du quartier.

En arrivant sur la place du marché, Pasar Ngasem, nous avons découvert une atmosphère calme et presque endormie. Le marché touchait à sa fin, et seuls quelques stands restaient encore ouverts, avec des vendeurs profitant de la chaleur de l’après-midi pour se reposer à l’ombre. La plupart des marchands avaient déjà fermé boutique, laissant la grande place vide et silencieuse, une scène en contraste total avec l’effervescence habituelle de ce lieu emblématique.

Le Pasar Ngasem, situé à proximité du palais, est généralement un marché animé, rempli de bruits, de couleurs, et de l’odeur des épices locales. Ce marché traditionnel est réputé pour ses étals variés allant des fruits tropicaux frais aux objets artisanaux en passant par les épices et les tissus batik. C’est un lieu de vie où les habitants se rassemblent pour faire leurs courses, échanger et discuter. 

Bien que nous n’ayons pas pu vivre pleinement l’ambiance vibrante du marché en pleine activité, cette pause dans le temps nous a permis d’apprécier un autre aspect de la vie locale, celui des moments de tranquillité après l’agitation quotidienne. Un spectacle simple, mais révélateur du rythme de vie indonésien.

Un tour en Becak direction Malioboro

Juste au pied de la place du marché, nous avons fait la rencontre de deux conducteurs de Becak, un moyen de transport emblématique en Indonésie. Vous devinez ? Oui, c’est un peu l’équivalent d’un tuc-tuc, mais avec une différence marquante : ces deux hommes indonésiens, pourtant d’un âge respectable, continuent de pédaler à l’ancienne, sans moteur. À l’ère des becak motorisés, leur endurance et leur détermination à perpétuer cette tradition étaient impressionnantes et touchantes.

Nous avons rapidement décidé de les embaucher pour nous transporter jusqu’à notre hôtel du jour. Se laisser porter par ce moyen de transport simple et authentique, au rythme des pédales et au cœur des petites ruelles de Yogyakarta, a ajouté une touche nostalgique et intemporelle à notre journée. Un moment où nous avons pris le temps de ralentir et d’apprécier la ville à un rythme différent, tout en rendant hommage à cette forme de transport qui fait encore partie de la vie quotidienne pour certains.

Petit clin d’œil amusant sur notre photo : à gauche, vous pouvez apercevoir un vieux combi Volkswagen revisité, décoré à l’effigie d’Hello Kitty ! Ce type de véhicule insolite fait partie des nombreuses créations locales que vous verrez à Yogyakarta. Il s’agit d’une variante originale du becak, monté sur un châssis à pédale. Le soir, ces combis prennent vie et illuminent les rues avec leurs néons colorés, transformant les alentours du parc Alun Alun Kidul en un spectacle de lumière et de fantaisie.

Malioboro

 

Après de gros efforts de la part de nos deux conducteurs de becak, nous sommes finalement arrivés à notre destination. Ce que nous ignorions au départ, c’est que les 2,5 km de notre trajet étaient ponctués de quelques montées, obligeant parfois nos deux compagnons à mettre pied à terre. Le plus jeune des deux en a profité pour taquiner son collègue, mais pour ce dernier, le souffle court et visible fatigue nous ont franchement inquiétés. Il faut dire que nous n’avions pas allégé la charge : en plus de nos poids respectifs, nous avions chacun un sac de près de 15 kg.

Malgré tout, avec persévérance et humour, ils nous ont déposés devant le Jambuluwuk Malioboro Hotel, où nous allions passer deux nuits. Une arrivée qui restera mémorable, à la fois pour l’effort fourni par nos conducteurs et pour l’authenticité de cette expérience à bord d’un becak traditionnel.

Après avoir découvert notre suite Gajah Mada, une suite confortable et d’espace, nous avons décidé de profiter d’un moment de détente bien mérité au bord de la piscine. Le cadre est calme, et peu de monde s’y trouve, sans doute parce que l’eau semble… fraîche. Et en effet, elle l’était ! Mais dans la chaleur moite de l’Indonésie, cela n’était finalement pas une mauvaise chose, bien au contraire. Certains d’entre nous ont immédiatement apprécié ce rafraîchissement, tandis que d’autres sont resté côté transat…

Dans tous les cas, ce moment au bord de l’eau, bercé par la douceur du climat tropical, nous a permis de recharger nos batteries avant d’attaquer Yogyakarta by Night.

La nuit tombe doucement sur Yogyakarta, il est 18h, et nous décidons d’explorer le quartier en direction de Malioboro Street, l’artère centrale de la ville. À pied, nous empruntons de petites ruelles à peine éclairées où l’attention est de mise, car ici, les scooters se faufilent partout. Cette balade nous plonge au cœur d’un quartier modeste, où la vie quotidienne semble bien éloignée de nos standards. Les maisons simples, les échoppes de rue, et l’absence de luxe sont autant de signes de cette réalité indonésienne que nous commençons à mieux comprendre.

Cependant, malgré cette différence frappante, nous ne ressentons aucune crainte. Bien au contraire, l’atmosphère reste accueillante et paisible. Les habitants que nous croisons, souvent installés dans de petits warungs le long des routes, nous gratifient de sourires chaleureux. À mesure que nous nous rapprochons de la fameuse Malioboro Street, la ville s’anime de plus en plus, et les ruelles sombres laissent place à l’effervescence de la vie nocturne de Yogyakarta.

Nous voilà à quelques pas de Malioboro Street, et avant de plonger dans l’agitation de l’avenue principale, nous décidons de faire une halte dans un mall. Bien que l’heure soit avancée et la fréquentation faible, le grand magasin reste ouvert, une constante en Indonésie. Ici, sur plusieurs niveaux, se succèdent des boutiques proposant des souvenirs traditionnels, des Batik (ces célèbres tissus indonésiens faits main), des bijoux artisanaux, et des vêtements à des prix très compétitifs.

Yogyakarta se révèle être une véritable mine d’or pour les amateurs de bonnes affaires. Si vous souhaitez faire du shopping sur un circuit comme le nôtre, cette ville s’impose comme un des meilleurs endroits pour ramener des trésors à la fois authentiques et abordables.

Plongés au cœur de Malioboro, une avenue emblématique de Yogyakarta, qui grouille de monde, de vie et d’énergie. En arrivant, nous avons pensé qu’un événement spécial se déroulait vu la foule impressionnante, mais non, ici c’est la norme. Chaque soir, cette artère commerçante se transforme en un véritable lieu de rassemblement où locaux et touristes viennent faire des achats, se restaurer, ou simplement profiter de l’effervescence ambiante.

Nous en avons profité pour faire quelques affaires, dénichant des souvenirs à prix imbattables. Après avoir arpenté les rues animées, nous décidons de faire une pause dîner dans un lieu un peu plus calme. Nous trouvons finalement le Raminten Malioboro Resto, niché à l’étage d’un surprenant magasin. L’entrée n’est pas des plus évidentes à repérer, mais une fois installés, nous découvrons une ambiance paisible et une cuisine délicieuse, bien que le restaurant soit parfois animé de spectacles – ce qui ne fut pas le cas ce soir-là.

Le restaurant est situé face au Pasar Beringharjo, un marché animé qui ferme ses portes vers 21h. Après ce repas bien mérité, la fatigue commence à se faire sentir. Nous décidons donc de rentrer à notre hôtel pour une nuit de repos bien méritée après cette journée riche en découvertes.

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